16 décembre 2007

Macarons pour Noël

Comme nous sommes en période de fêtes, voici un post "de fête" avec plein de photos:
Pour Noël, j'ai fait 3 sortes de macarons à la meringue italienne pour offrir aux amis et à la famille.

Tout d'abord, des macarons vanille-muscade:






Des coques parfumées à la vanille et saupoudrées avant croûtage de muscade fraîchement râpée, une ganache au chocolat blanc parfumée à la vanille et à la muscade.




Des macarons menthe-chocolat, saupoudrés de cacao et fourrés d'une ganache au chocolat noir parfumée de quelques gouttes d'huile essentiel de menthe poivré.



Des macarons au litchi: pour la ganache, j'ai utilisé 25 g de liqueur de lichi, 75 g de chocolat blanc et 20 g de crème.

15 décembre 2007

Pains d'épices plats pour un avant goût de fête


Ces derniers temps j'ai plutôt tendance à refaire des recettes qu'à être créative, ça doit être l'hiver qui fait ça: j'ai des envies de goûts familiers, et le temps des fêtes appelle les saveurs de l'enfance.



Cette semaine j'ai fait deux fois du feuilleté aux pommes (avec une pâte feuilleté bio sans lait que je trouve chez Monoprix), ça ne vaut pas celui de ma mère et sa pâte demi-feuilletée maison au beurre mais c'est très bon quand même...



Et puis des pains d'épice, avec ma propre recette sans lait, sans oeufs et sans gras, sucrés au miel. Je les ai déjà preque tous dévorés...
Les épices à pain d'épices, pour moi, c'est vraiment un goût de fête, plus que le chocolat que je n'apprécie que modérément, ou les foie gras et autres dindes qu'on ne mangeait pas chez moi quand j'étais petite.
J'ai aussi refait des anis bredele, cette fois ils étaient tous réussis, pas de craquelures: si la pâte est trop dure, ils ne montent pas, si elle est trop molle, les biscuits s'ouvrent dessus au lieu de former un petit socle...


11 décembre 2007

Biscuits de Noël estoniens: les piparkoogid


Voici une recette trouvée sur le blog Nami-Nami: ce sont des biscuits de Noël aux épices traditionnels en Estonie, ils ressemblent à d'autres biscuits des pays nordiques. Il y a une sorte de biscuits Ikéa qui y ressemble, ceux qui sont très fins et croquants.

Ils sont parfumés aux épices mais l'addition de cardamome et de poivre change un peu des spécialités anglo-saxonnes ou allemandes, ainsi que la texture croquante et délicate.

J'ai fait une version sans lait et sans oeufs de ces biscuits et j'ai adoré, je vais en refaire pour Noël.

La version d'origine est ici (en anglais).


Biscuits estoniens de Noël aux épices, sans lait et sans oeufs


150 ml de miel

200 g de sucre complet

2 c.c. de cannelle en poudre

2 c.c. de clou de girofle en poudre (j'ai mis du 4 épices)

2 c.c. de cardamome en poudre

1/2 c.c. de sel

1 pincée de poivre noir moulu fin

250 g de margarine sans lait

2 c.s. de maïzena

700 ml de farine

3 c.c. de bicarbonate

100 g d'amandes en poudre


Faire fondre le miel, le sucre et les épices dans une casserole. Quand ils sont amalgamés, ajouter la margarine et laisser fondre.

Mélanger et laisser refroidir.


Mélanger ensemble la farine, le sel, le bicarbonate, la maïzena et les amandes, incorporer au mélanger précédent. Bien mélanger, plus vous mélangez, plus croustillants seront les biscuits.

La pâte doit être épaisse et se détacher des parois du bol même si elle retombe ensuite.


Laisser raffermir au frais puis envelopper la pâte dans du film plastique et laisser reposer au frais au moins 24 h pour permettre aux arômes de se mélanger.


Étaler la pâte finement au rouleau sur une planche farinée et découper des formes à l'emporte-pièce (bonshommes, sapins, étoiles etc.).

Cuire au four à 180° C environ 10 mn jusqu'à que les biscuits soient dorés et aient légèrement durci, ils deviendront dur en refroidissant.


On peut décorer à la glace royale (j'ai omis cette étape).


Cette quantité fait beaucoup de biscuits, j'avais fait 1/2 recette, mais ils sont tellement bons que j'ai regretté de ne pas en avoir fait plus...

04 décembre 2007

Les blogs que je lis: Wide lawns and narrow minds, + les recettes que vous ne ferez jamais!

Comme vous pouvez le voir dans la liste à droite, je lis beaucoup de blogs en anglais, pour plusieurs raisons: d'abord parce qu'un fort pourcentage du web est dans la langue de Shakespear, ensuite parce que c'est une langue que j'adore, et enfin parce que la qualité des blogs américains, australiens ou asiatique est souvent bien supérieure à celle des équivalents français, que ça soit au niveau de l'écriture, des photos ou du contenu. Vous me direz que c'est aussi une question de statistiques: il y a sûrement beaucoup plus de blogueurs américains que français...


Bref, voici un de mes blogs préférés, Wide lawns and Narrow minds (Larges pelouses et esprits étroits). Quand j'ai commencé à le lire, l'auteure y écrivait sur son travail: elle travaillait dans une de ces communautés fermées dont les américains sont friands, une sorte de ville miniature réservée aux riches, clôturée et gardée 24 heures sur 24.

Elle occupait un poste subalterne dans un bureau s'occupant essentiellement de gérer les entrées et sorties de la résidence, de coller des badges sur les voitures etc.

Ses textes, hilarants et très bien écrits, racontaient le quotidien au contact des plus riches que riches, leurs caprices, leurs manies, leurs habitudes, le tout écrit avec une plume trempée de vitriol.
Depuis, L'auteure a quitté ce travail et parle essentiellement de sa famille et de sa vie personnelle, qui vaut aussi son pesant de cacahuètes.

Un petit exemple? Sa mère, issue d'une famille pauvre du sud des Etats-Unis, l'a conçue à 17 ans avec un garçon baptiste qui la quittera rapidement. Au bout de nombreuses péripéties, elle finira par se remarier avec un homme issu d'une famille juive orthodoxe avec lequel elle adoptera d'autres enfants dont un petit garçon noir.

Rien que ça, ça ressemble déjà au début d'un roman, et le doute est soigneusement entretenu: impossible de savoir si Wide lawn est un travail à la Sophie Cale, version écrivain, une histoire vraie romancée ou une pure fiction mais dans tout les cas c'est très agréable à lire.


Pour se rapprocher de la cuisine, l'auteure vient de nous offrir, à l'occasion de la fête de Thanksgiving, un petit bijou sur la cuisine du sud des Etats-Unis.

Elle y décrit des plats difficilement imaginables pour nous autres français, entièrement à base de produits industriels combinés ensemble en des mélanges improbables, et servant d'accompagnement à la dinde traditionnelle pour Thanksgiving.
Ladite dinde est généralement cuite en grande friture, apparemment entière, même si j'ai beaucoup de mal à imaginer comment on peut plonger un oiseau de plusieurs kg dans de l'huile bouillante, mais si vous ne me croyez pas, allez voir ce site!


Une des catégories de plats les plus représentatifs de cette cuisine sont les "casseroles".
Un faux ami si il en est, ce mot ne désigne pas un ustensile de cuisine mais ce que nous appellerions sans doute un gratin: un assemblage de divers ingrédients, d'une sauce et d'un "dessus" (topping) croustillant, cuits au four dans un plat. Notons que les lasagnes peuvent aussi être considérés comme une "casserole"


Pour Thanksgiving, un des accompagnement les plus courants semble être la "green beans casserole", ou gratin de haricots verts.
Les ingrédients de cette casserole sont les haricots verts (probablement en boîte ou surgelés), la sauce constituée par de la soupe aux champignons en boîte, et le topping par des oignons frits tout prêts.
Voici une recette traduite, des fois que vous seriez démangés par l'envie de goûter:


Gratin de haricots verts (green beans casserole)

1 boîte de soupe aux champignons condensée
1/2 tasse de lait
1 pincée de poivre
2 boîtes de haricots verts, égouttés
1 1/3 de tasse d'oignons frits tout prêts


Mélanger dans un plat à gratin la soupe, le lait et le poivre.
Ajouter les haricots verts et 2/3 de tasse d'oignons frits. Mélanger.
Cuire au four à 180° C pendant 30 mn, ou jusqu'à que cela soit chaud.
Mélanger à nouveau, saupoudrer avec les 2/3 de tasse d'oignons restants.
Remettre au four 5 mn jusqu'à que les oignons soient dorés.



Plus étrange encore, les salades: est dénommé salade tout plat froid servi en accompagnement du repas, et constituée généralement d'un mélange d'ingrédients tels que légumes ou fruits cuits ou en boîte, mayonnaise, marshmallow, jello (de la gélatine parfumée et colorée), Miracle whip (une sorte de mayonnaise allégée), Cool whip (une imitation de chantilly artificielle) etc.
Un des exemples cités: la pretzel salad. Constituée d'une couche de bretzel (du style biscuits apéritifs) pilés et mélangés à de la margarine et du sucre puis cuits au four pour former une base, sur laquelle est étalée une couche d'un mélange de cream cheese et de fausse chantilly, et enfin une couche de jello à la fraise et de tranches de fraises congelées.
La recette est ici si ça vous dit...
Sachant que cette "salade" est servie avec le repas et non comme un dessert...
Un autre exemple?
La salade Ambrosia, constituée de segments de mandarines et d'ananas en boîte, de noix de coco râpée, et de mini marshmallow, le tout lié à la fausse chantilly.


Voici la recette


Salade Ambrosia

1 paquet de gélatine à l'orange, préparé et à moitié pris
1 pot de fausse chantilly
1 petite boîte de mandarines au sirop
1 petite boîte d'ananas au sirop
1/2 paquet de mini marshmallow
1/2 tasse de noix de coco râpée

Remuer la gelée à l'orange pour la briser, ajouter les autres ingrédients et bien mélanger.
Réfrigérer plusieurs heures.
Il existe une version avec du pudding instantané à la pistache à la place de la fausse chantilly...
Allez, bon appétit et bonne lecture!

28 novembre 2007

Yeaaaaaaah!




Non, vous ne rêvez pas, j'ai enfin réussi ces *%$@£ macarons à la meringue italienne !
Comment j'ai fait?
Hé bien c'est grâce à Steph qui est allée prendre un cours de macaron chez ce monsieur, et qui m'a montré la recette.
En quoi est-elle différente de mes précédents essais ratés?
Déjà les proportions sont différentes, j'ai appris quelques petits coups de main supplémentaires, et Steph m'a donné aussi un peu de poudre de blanc d'oeuf (oui je sais j'avais dit pas de ça chez moi! Mais ça n'est pas moi qui les mange ces macarons, après tout... héhéhé).
En tout cas, ça a marché!
J'avais un peu peur parce que ma meringue italienne n'était pas des plus fermes, et j'ai employé la méthode du cours: pas de séchage ni de tamisage de la poudre d'amande, et je n'ai même pas fait vieillir mon blanc d'oeuf, sans compter un croûtage de 10 mn seulement.
Autant vous dire que j'étais dans mes petits souliers devant mon four: monteront, monteront pas... Quand j'ai vu les collerettes se former, j'ai fait une petite happy dance!
La consistance est vraiment mieux que celle de mon autre recette, et d'après Steph qui a goûté ceux de Ladurée et consorts, c'est plus proche de ceux des pros.
Bref, reste plus qu'une chose: les réussir de nouveau la prochaine fois...
Cette fois ci, j'ai fait simple: pas de colorant et ganache à la vanille.

24 novembre 2007

Les blogs que je lis: La taie d'oreiller

Vraiment, je me demande si a n g e l, rédactrice du blog "La taie d'oreiller, un blog antiride préventif" a besoin de publicité vu que son blog est certainement un des plus lus de la blogosphère mais bon, je le lis, et pour qu'un blog qui parle essentiellement d'enfants me plaise, à moi qui suis totalement allergique à la maternité, il faut qu'il soit rudement bien écrit.

Il est surtout très drôle: a n g e l, ses trois enfants (la Lutine, le Pitigasson et LaGrossePatate), son mari prof idéaliste et ses deux chats débilou (c'est elle qui le dit), dit comme ça c'est pas forcément hillarant, mais allez donc y voir.

Fiche signalétique:

Pseudo: a n g e l
Animal favori: le canard (en plastique)(non, pas celui là!)(quoique...)
Aliment favori: la glace menthe-pépites de chocolat Pionch
Elle dit souvent: "ou pas" "c'est blogable!" "canaprout"

Courgettes en tempura


Encore une recette en retard: ça n'est plus vraiment la saison des courgettes...
Ici ce sont de petites courgettes en tempura: coupées en tranches minces et trempées dans une pâte à base de farine de blé et d'eau glacée. Normalement il y a un jaune d'oeuf dans la pâte à tempura mais je n'en met pas.
Je délaye la farine au fouet avec l'eau jusqu'à obtenir une pâte de la consistance de la crème liquide, elle doit napper les tranches de courgette mais être coulante.
Je trempe les courgettes dans la pâte puis je les récupère avec une fourchette et je les fais frire à l'huile d'olive bien chaude.
Je préfère les tranches bien minces qui deviennent croustillantes...
Après les avoir égoutées sur du papier absorbant, déguster bien chaud saupoudré de sel.

21 novembre 2007

Cake butternut, chocolat et noisettes


Encore une recette de la série cache-cache courge...
Cette fois-ci, j'ai décidé d'associer la courge butternut et le chocolat dans un cake. J'espère que mon homéopathe ne lit pas mon blog, il n'est pas très ami avec le chocolat, héhé...
Le résultat: un cake sans oeufs et sans lait, assez compact (il lève peu) mais pas du tout caoutchouteux.
Ne pas le goûter encore chaud par contre, j'étais prête à le balancer à la poubelle. Le lendemain il est parfait et il se garde plusieurs jours.


Cake courge butternut, chocolat et noisette, sans oeufs, sans lait


¾ de tasse de purée de courge butternut
¾ de tasse de sucre complet
¼ de tasse d’huile de colza désodorisée (ou autre huile sans goût)
100 g de chocolat à pâtisserie
1 sachet de sucre vanillé

¾ de tasse de lait de soja

1 tasse de farine T80
¼ de tasse de noisettes en poudre
1 c.c. de levure chimique bio

Faire chauffer le four à 180 ° C. Garnir un petit moule à cake de papier cuisson.
Faire fondre le chocolat au bain-marie dans une jatte.
Ajouter l’huile, la purée de courge, les sucres et bien mélanger.
Mélanger la farine, la levure et la poudre de noisettes.
Dans le mélange au chocolat, ajouter en alternance le mélange de farine et le lait de soja en mélangeant délicatement à la spatule sans trop travailler la pâte.
Dès que le mélange est homogène, verser la pâte dans le moule, lisser le dessus et mettre au four 30 mn en surveillant la cuisson, une lame de couteau plantée au centre doit ressortir propre.
Laisser reposer quelques minutes dans le moule puis démouler sur une grille et ôter le papier cuisson.
Laisser complètement refroidir, embaler et attendre le lendemain avant de déguster.

18 novembre 2007

Les blogs que je lis: J'irai cracher sur ton micro-ondes

Je lis beaucoup de blogs, culinaires ou pas, et j'avais envie de les partager avec vous autrement qu'avec un petit lien dans la barre de menus, donc je tente une nouvelle rubrique où je vous présenterai mes blogs préférés.
J'espère vous en faire découvrir certains et qu'ils vous plairont autant qu'à moi.

Aujourd'hui je commence par J'irai cracher sur ton micro-ondes, sous-titré "La cuisine facile et presque toujours chic pour les grosses feignasses".
Ce blog contient bien des recettes, mais je le lis surtout parce qu'il est extrèmement drôle.
Ecrit à plusieurs mains, il comporte des catégories du style "Accidents industriels" et des recettes comme "Désastre normand" ou "L'attaque de la coquillette sournoise".
Ce que je préfère: les fausses couvertures de magazines complètement louftingues comme ici ou encore ici.

Un petit extrait pour faire envie (la suite est ):

"Déterminer si les fruits pourris qui se trouvent dans votre cuisine sont bel et bien des bananes. Pour ce faire, regardez d’abord la forme du fruit. S’il est rond, mou, velu et plutôt verdâtre, ce n’est pas une banane. Ce pourrait être une tomate, ou une pomme, voire même une orange. N’y faites pas attention. Vous devez rechercher un truc qui serait plutôt long et légèrement incurvé, mou et plutôt noir, mais attention ! Assurez-vous que le jus qui s’écoule sous feu le fruit n’est pas du gras. Si tel est le cas, vous avez affaire à feu un saucisson. Et comme nous ne voulons pas faire un pain au saucisson, enfin pas aujourd’hui, ben vous le laisserez faisander encore tranquille jusqu’à ce qu'il quitte de lui-même votre demeure. Ça ferait un joli présent pour la belle-doche aussi. Ben quoi ? C'est pas bientôt Noël ?? Voilààà ! "

Recettes jamais postées

Aujourd'hui c'est grand ménage dans les photos de recettes jamais postées.
Ce sont des recettes salées et souvent la recette ne me paraissait pas assez intéressante pour mériter d'être postée seule.
Pour d'autre, j'ai oublié de noter précisément la recette.
Voici donc un petit récapitulatif...



Un tian de légumes d'été: tomates, courgettes, aubergines, oignon et ail, coupés en tranches et alternés dans un plat, sel, huile d'olive et au four longtemps jusqu'à que les légumes soient confits.



Une pizza sans fromage mais pas moins goûteuse: pâte à la farine bise, une couche de tapenade noire, des légumes grillés (courgettes, aubergines) et des rondelles de tomate fraîche, pas mal d'origan sec... et de l'huile d'olive!




Des rouleaux de printemps avec nouilles de riz précuites, crevettes, laitue, carottes râpées. Je me souviens d'avoir été très déçue par le résultat, ça doit être pour ça que la photo traîne dans mon dossier!




Une tarte aux épinards avec une pâte à l'huile et aux graines de sésame noir. Les épinards sont simplement revenus à l'huile d'olive avec un oignon émincé.




Du chou pointu sauté à la japonaise (sauce soja, mirin, sans doute de l'ail) servi sur du boulghour de sarasin.




Des choux de bruxelle cuits sous le grill du four après avoir été assaisonnés d'huile d'olive, sel, poivre et ail haché.




Des lasagne sans lait: sauce tomate aux aubergines, béchamel à l'huile et au lait de soja.




Des aubergines farcies au riz complet, je les ai probablement fait cuire auparavant sous le grill ou à la poêle, et j'ai mélangé la chair avec du riz complet cuit, tomate, oignon revenu...

16 novembre 2007

Pâtes aux courgettes et au citron


Une petite recette de pâtes facile, vite faite et vraiment bonne puisque je l'ai déjà faite 2 fois (c'est exceptionnel que je refasse une recette à l'identique, surtout salée).
Elle est sans lait mais elle doit égallement être délicieuse avec de la vraie crème épaisse et du parmesan râpé.
C'est l'ajout de zeste de citron qui fait la recette, qui sinon serait bien fade.
J'ai utilisé des spaghetti au quinoa parce que le goût du quinoa se marie bien à la sauce, et aussi parce que j'ai du mal à mager cette graine autrement que sous forme de pâtes, mais on peut utiliser des spaghetti classiques.

Spaghetti au quinoa sauce courgette-citron sans lait

Pour 2 personnes:

2 petites courgettes
1 gousse d'ail
1 c.c. d'huile d'olive
100 ml de crème de soja
1 c.c. de zeste de citron
2 c.s. de jus de citron
sel
poivre du moulin
levure de bière en paillettes pour servir

200 g de spaghetti au quinoa
Laver les courgettes, ôter les extrémités et les couper en dés d'environ 1 cm de côté.
Hacher l'ail.
Dans une poêle antiadhésive, faire chauffer l'huile. Ajouter l'ail, lorsqu'il embaume ajouter les courgettes.
Les faire revenir à feu moyen en remuant souvent jusqu'à qu'elles soient un peu translucides mais encore fermes, saler en cours de cuisson.
Pendant ce temps, faire bouillir l'eau pour les pâtes.
Pendant la cuisson des pâtes, ajouter le zeste de citron et la crème de soja aux courgettes, faire cuire à feu doux quelques minutes en remuant.
Egouter les pâtes, ajouter le jus de citron à la sauce, goûter et rectifier l'assaisonnement.
Mélanger aux pâtes et servir saupoudré de poivre du moulin et de levure de bière à volonté.

07 novembre 2007

Soupe aux blettes et pois-chiche

Une soupe bienvenue avec le froid qui arrive, et qui permet d'utiliser les blettes de mon panier bio.

Elle est plutôt vite faite et facile, je pense qu'on doit pouvoir y ajouter des pâtes ou une céréale pour en faire un plat complet.
Désolée, la photo est très moche...




Soupe aux blettes et pois-chiche

pour 3-4 personnes

1 kg de blettes à cardes
1 boîte moyenne de pois-chiche
1 oignon moyen
1 gousse d'ail
1 c.s. d'huile d'olive
1 c.s. de concentré de tomate
1 pincée de sucre complet
1 cube de bouillon de volaille (ou légumes, ou boeuf... selon les goûts)
1 litre d'eau
piment de cayenne

Laver les blettes, séparer les côtes du vert, éplucher les côtes en ôtant la pellicule transparente qui les recouvre.
Couper les côtes en morceaux de 1 cm de large, couper le vert en lanières grossières.

Eplucher l'ail et l'oignon, les hacher.
Dans un faitout, faire chauffer l'huile d'olive, y faire fondre l'oignon et l'ail. Laisser à peine prendre couleur. Ajouter le sucre et le concentré de tomate, bien mélanger et laisser légèrement caraméliser.
Ajouter les côtes de blettes, faire revenir 2 mn en remuant puis ajouter le vert, l'eau, le cube de bouillon, assaisonner de piment selon les goûts (pour moi, j'aime que le piment réchauffe sans agresser).
Laisser cuire 10 mn puis ajouter les pois-chiche égouttés et rincés.
Laisser cuire encore 10-15 mn, vérifier l'assaisonnement.
Servir brûlant avec du pain grillé frotté d'ail et arrosé d'huile d'olive.

03 novembre 2007

Cupcakes choco-carambar



Cette recette attend d'être postée depuis cet été, comme un certain nombre d'autres...
C'était le dessert d'une soirée sur la terrasse avec des amis, j'avais un pot de crème de carambar à utiliser, j'ai donc cherché un "support".


J'ai choisi cette recette pour la base du cupcake, en supprimant les épices façon "chai".

Voici la traduction:


Cupcakes au chocolat

Pour 24 cupcakes de taille normale

200 g de chocolat pâtissier
330 g de beurre
2-1/2tasses de sucre
8 oeufs
1-1/4 tasse de farine
1/4 tasse de cacao non sucré
1,5 c.c. de levure chimique
1 pincée de sel


Faire fondre ensemble le beurre et le chocolat au bain-marie.
Ajouter le sucre, mélanger et laisser refroidir 10 mn.
Battre le mélange dans un robot ou au batteur 3 mn.
Ajouter les oeufs un à un en battant 30 secondes entre chaque.
Tamiser ensemble la farine, le cacao, le sel et la levure chimique (si vous mettez des épices, ajoutez les au mélange) dans la préparation précédente et mélanger délicatement sans trop travailler la pâte.
Verser dans des caissettes en papier posées dans des moules (comme je n'ai pas de moules, je double simplement les caissettes).
Cuire 25 mn à 180° C ou jusqu'à qu'un cure-dent planté au centre d'un gâteau ressorte propre.
Lorsque les cupcakes sont froids, les garnir avec un glaçage de votre choix, pour moi de la crème de carambar étalée pas trop épaisse avec une lame de couteau.

Totoro!

Deux cadeaux faits pour les enfants d'une amie: une petite veste taille 9 mois et un petit sac à dos, les deux décorés avec un Totoro appliqué.

J'ai utilisé du velours côtelé noir assez fin, et de la flanelle bleu pâle pour les doublures et les applications.


La veste est faite à partir d'un patron "100 Idées" trouvé dans le livre Vêtements d'enfants chez Gründ.
Pour le sac à dos, j'ai fait le patron moi même.

J'ai décalqué le Totoro sur la flanelle puis j'ai brodé à la machine au point bourdon en jouant sur la largeur de point.
Le plus dur c'était la prunelle des yeux et leur contour...

J'ai ensuite appliqué le Totoro sur le tissu et j'ai piqué tout autour au point bourdon.



La veste, le devant



La veste, le dos



Le sac à dos, devant



Le dos du sac



Détail de la fermeture du sac avec une coulisse



L'intérieur du sac avec une poche secrète



Le mini Totoro qui habite dans la poche...



Détail de la bretelle réglable au moyen de boutonnières.

02 novembre 2007

Halloween en retard


Faute de citrouille, voici deux recettes à base de courge butternut, et qui peuvent aussi rentrer dans la catégorie déguisement: impossible de deviner que ces recettes contiennent de la courge, ce qui pour moi est un critère de réussite comme vous le savez...
Après une expérience malheureuse de soupe à la butternut qui s'est avérée beaucoup trop sucrée à mon goût, j'ai décidé de passer aux desserts.
J'ai donc fait un gâteau à la butternut avec comme base la recette du gâteau au gingembre.
J'ai simplement remplacé la compote de pomme et 1/2 tasse d'eau par 1 tasse de purée de courge (cuite à la vapeur puis mixée).
Le résultat est encore plus moelleux qu'avec de la pomme et ce gâteau est sans lait, sans oeufs, sans soja, sans margarine, sans sucre blanc et contient même des légumes!
J'ai envie de tester au chocolat un de ces jours.
Avec le reste de ma purée de butternut j'ai tenté le Butternut Butter de Confiture Maison.
Les "beurres" de fruits sont des spécialités à tartiner proches des confitures mais très onctueuses et moins riches en sucre en général.
Ce beurre de courge est parfumé avec du sirop d'érable et des épices.
J'avais peur de ne pas aimer mais c'est vraiment bon, ça fait penser à de la crème de marron en plus parfumé.
Je l'ai essayé sur des pancakes de sarasin, le mélange est très réussi.
Pas de photos mais une aquarelle cette fois-ci encore...

04 octobre 2007

Sur un tas de spaghettis...



Dans la série des recette américaines:

Boulettes de viande sauce tomate

Pour 4 personnes

200 g de steak haché bio
100 g de pain complet au levain, sec
10 g de substitut d'oeuf ou de farine de tapioca ou de maïzena
sel, poivre

1 boite de pulpe de tomates (400 g)
1 oignon haché
1 gousse d'ail hachée
1 c.s. de concentré de tomates
1 c.s. d'huile d'olives
sel, poivre
origan

Faire tremper le pain dans de l'eau chaude 5 mn puis l'essorer et le réduire en purée.
Mélanger la viande hachée, le pain, le liant choisi, assaisonner sel et poivre.
Former des boulettes de la taille d'une noix, les disposer sur une plaque huilée.
Cuire au four à 180° C pendant 20 mn.

Pendant ce temps, faire suer l'oignon et l'ail dans l'huile d'olive dans une casserole, quand ils sont transparents ajouter le concentré de tomates, bien mélanger et laisser légèrement caraméliser.
Verser la pulpe de tomates, assaisonner sel, poivre et origan, ajouter un peu d'eau si besoin et laisser mijoter à couvert.

Quand les boulettes sont cuites, les verser dans la sauce tomate et laisser encore mijoter au moins 20 mn à couvert, en mélangeant délicatement de temps en temps et en surveillant qu'il reste assez de liquide.

Servir sur des spaghettis.

Montecao complets


Un remède presque instantanné à une fringale de dimanche après-midi pluvieux: des montecaos réalisés avec cette recette, mais version complète: farine T80, sucre complet et huile de colza.
Et beaucoup de cannelle parce que j'adore ça!

01 octobre 2007

Récup de macarons: truffes aux amandes façon Jackson Pollock


Une recette réalisée avec les macarons à la meringue italienne ratés de mon dernier message...
J'ai fait une ganache avec 200 ml de crème liquide entière et 200 g de de chocolat pâtissier, j'y ai ajouté les macarons séchés au four puis écrasés en miettes et j'ai tassé le tout dans un moule. Après durcissement au réfrigérateur, j'ai décoré avec du chocolat blanc tempéré que j'ai mis dans une poche à douille munie d'une douille très fine, et que j'ai fait tomber pour former un motif aléatoire à la façon du peintre.
J'ai laissé durcir et coupé en petit carrés.

Résultat: des truffes assez difficiles à démouler, un peu molles pour être mangées facilement.
J'aurais aussi dû mettre moins de chocolat blanc, la couche était un peu épaisse et difficile à couper sans que ça parte en morceaux.
Mais mes collègues se sont jetés dessus et depuis, j'ai régulièrement la question "alors, tu as apporté des chocolats aujourd'hui?"

23 septembre 2007

Rions un peu...


Voici mon 3e (!) essai de macarons à la meringue italienne...
Je précise que j'ai changé de recette à chaque fois, et que j'ai obtenu à chaque fois ce résultat lamentable!
Ce message est dédié à Steff et Christelle, histoire de leur prouver que je rate des trucs, des fois, et pas qu'un peu en plus.
Enfin ça n'a pas été perdu pour tout le monde, j'en ai de nouveau fait quelque chose, recette à suivre, et depuis mes collègues m'en réclament.
Je vais donc pouvoir continuer à rater tranquillement mes macarons...

Charlotte aux poires façon bavaroise


Une première sur ce blog: comme j'avais oublié de faire une photo de cette charlotte (pas toujours facile quand on est chez des amis et que les gourmands attendent leur dessert...), j'ai décidé de faire un dessin pour illustrer cette recette.
Bien sûr c'est légèrement stylisé vu que j'ai fait le dessin de mémoire, mais ça vous donne une idée.

Comme cette charlotte devait servir de gâteau d'anniversaire, j'ai soigné la présentation en utilisant un cercle à entremet mais vous pouvez bien sûr faire une charlotte classique et supprimer le nappage. Par contre, dans ce cas vous aurez besoin de plus de biscuits.
Si il vous reste de la garniture, faites des mini charlottes!

Charlotte aux poires

Matériel : 1 cercle à entremet de 22 cm de diamètre, 1 mixer, 1 chinois , 1 batteur électrique, une spatule en caoutchouc, papier cuisson

Pour 10-12 personnes

24 biscuits à la cuiller
6 poires bien mûres (williams, guyot…)
300 g de fromage blanc à 20%
350 ml de crème liquide entière très froide
150 + 50 g de sucre en poudre
4 feuilles de gélatine
1 sachet de sucre vanillé aux gousses de vanille
1 litre d’eau
2 c.s. d’alcool de poires
½ c.c. d’agar-agar ou 1 feuille de gélatine
colorants jaune et vert (facultatif)

La veille :
Préparer les poires : dans une sauteuse ou une grande casserole, faire chauffer l’eau avec 150 g de sucre et le sucre vanillé.
Pendant ce temps, éplucher les poires, les couper en 2 et ôter le cœur et les pépins.
Les pocher dans le sirop frémissant 10 mn environ, jusqu’à qu’elles deviennent légèrement translucides.
Laisser refroidir dans le sirop.

Couper 4 moitiés de poires en petits dés, arroser avec 1 c.s. d’alcool de poires et 2 c.s. de sirop des poires.
Laisser mariner au frais quelques heures.

Le matin du jour où on servira la charlotte (ou la veille au soir) :
Si votre cercle à entremet fait moins de 7 cm de haut, le garnir d’une bande de papier cuisson de 10 cm de haut environ.
Couper l’extrémité d’environ 12 biscuits à la cuiller de façon à ce qu’ils puissent tenir.

Egoutter et mixer le reste des poires jusqu’à obtenir une purée fine.
Passer cette purée au chinois.
Mesurer 400 ml de purée.
Faire tremper la gélatine dans de l’eau froide.
Dans une petite casserole, faire chauffer 150 ml de purée de poire prélevée sur les 400 ml avec 50 g de sucre.
Quand la purée frémit, ôter du feu et y dissoudre la gélatine essorée.
Laisser tiédir.

Prélever 200 ml de sirop de poires et le réserver pour le décor
Egoutter les dés de poire en conservant le jus.
Ajouter le reste de l’alcool de poires et 100 ml de sirop de poires à ce jus.
Tremper rapidement les biscuits coupés et en garnir le pourtour du cercle à entremet.
Tremper d’autres biscuits et garnir le fond du moule en formant une couche sans laisser d’espaces.

Battre la crème très froide en chantilly au batteur.
Mélanger la purée à la gélatine au reste de purée de poire restante, incorporer le fromage blanc puis la chantilly, délicatement, avec une spatule.
Verser la moitié du mélange dans le cercle, répartir les dés de poire à l’alcool, puis verser le reste du mélange. Lisser le dessus et mettre au frais au moins 2 heures.

Préparer le décor : dans une petite casserole, verser les 200 ml de jus de poire réservés, saupoudrer l’agar-agar sur la surface.
Porter à ébullition et laisser frémir 2 mn.
Retirer du feu, colorer si on le souhaite en jaune-vert avec 1 goutte de colorant vert et 2 gouttes de jaune.
Laisser un peu refroidir puis verser sur l’entremet.
Attention, il faut verser d’un geste rapide car l’agar-agar prend très vite sur la surface froide.

Remettre au réfrigérateur au moins quelques minutes.

Au moment de servir, retirer le cercle et le papier.
Décorer selon les goûts.
Servir bien frais.


20 septembre 2007

Les courges sont de retour!




Hé oui, c'est bientôt l'automne (demain même, non?) et les courges refont leur apparition dans le panier bio! Sauf que comme je n'aime pas vraiment ça, il m'en restait de l'année dernière!
Des butternut encore bien lourdes, et comme en ce moment j'en ai une par semaine qui arrive, il fallait que je fasse quelque chose.
J'ai donc trouvé cette recette qui contient oignon, céleri et lard fumé: de quoi cacher le vilain goût "courgique"!
Bien entendu, j'ai remplacé la crème par de la crème de soja, et je n'ai pas ajouté de miel vu que ce que je repproche à la courge c'est entre autre son goût sucré...

Elle est effectivement très bonne, onctueuse à souhait, mais entre le bouillon de volaille, le lard et la crème, ça n'est pas vraiment une soupe de tous les jours...
Et moi j'ai encore au moins 3 courges sans compter celles qui vont arriver!
Va falloir que je trouve autre chose!

12 septembre 2007

BLT


Les anglo-saxons adorent les sigles: ils en utilisent pour tout, même pour leurs spécialités culinaires.
Et comme je lis beaucoup de blogs en anglais, je tombe souvent sur les même recettes, comme celle de ce sandwich typiquement américain: le BLT ou Bacon, Lettuce and Tomato.
A force d'en voir au fil du net, ça m'a donné envie et voici donc ma version pas du tout authentique.
Les ingrédients:
  • pain bis bio au levain, légèrement grillé
  • mayonnaise au soja Bjorg (plus light que la mayo normale. Pas de mayo maison pour moi, j'ai horreur de ça...)
  • tomates et laitue bio
  • lard fumé des vosges, grillé

Résultat: un très bon sandwich, plutôt difficile à manger quand même pour cause de jus de tomate et mayo...
Pas vraiment le truc à refaire tous les jours vu les ingrédients, mais sympa pour un jour où on a envie de se faire plaisir!

08 septembre 2007

Brandy snaps


Ces jolis biscuits sont des brandy snaps, la recette est chez Céline.
Ces biscuits typiquement anglais sont très sucrés, croquants et caramélisés.
Ils sont parfumés au gingembre.
Dans la recette, j'ai remplacé le beurre par de la margarine "sans" et le golden syrup par du miel d'acacia.
J'ai eu un peu de mal à faire des biscuits aussi fins que dans mon souvenir, la pâte était un peu difficile à étaler. Peut être que je n'aurais pas dû la laisser refroidir autant.
J'ai utilisé une feuille de silicone pour la cuisson.

06 septembre 2007

Miroir aux fraises sans lait et sans sucre blanc

Je suis tombée l'autre jour sur une recette exécutée par les Daring Bakers, un club de bloggeuses qui réalisent régulièrement une recette choisie, toutes la même, comme un chalenge pâtissier.
Il s'agissait d'un miroir aux fraises, à base de crème bavaroise, et j'ai eu envie d'en faire une version sans lait.
J'avais déjà fait des essais de mousses de fruits sans lait, à base d'oeufs entiers battus à la façon d'une pâte à génoise, ou encore de meringue italienne, mais j'avais rajouté une difficulté supplémentaire en utilisant de l'agar-agar.
Cette fois ci, j'ai décidé d'utiliser de la gélatine.
Je me suis basée sur la recette publiée par Mary sur alpineberry, mais en remplaçant la crème chantilly par de la meringue italienne.
J'ai voulu éviter d'utiliser du sucre blanc, afin de diminuer encore mes réticences à partager, pour une fois, le dessert que j'offrais à mes invités, je l'ai donc remplacé par du sucre complet et du sirop d'agave.
J'ai décoré la mousse avec des coques de macaron colorées en rose avec du colorant rouge en poudre, ces coques sont faites avec du sucre blanc (recette ici).

Mes réflexions: j'ai utilisé pour la première fois mon cercle à pâtisserie, mais apparement les cercles utilisés par les Daring Bakers étaient plus haut que le mien, car j'ai eu bien du mal à y caser les deux disques de génoise, la mousse et le miroir.
Résultat, les couches de mousse et le miroir étaient un peu minces, et la présentation moins jolie, c'est pourquoi j'ai modifié la recette en conséquence: avec un cercle à entremet de 4,5 cm de haut, il vaut mieux n'utiliser qu'une couche de génoise.
La génoise et la meringue italienne étaient moins légères avec le sirop d'agave qu'avec du sucre blanc, et plus difficiles à travailler.

La mousse était malgré tout très agréable, légère et parfumée, elle a eu beaucoup de succès!






Miroir aux fraises sans lait, sans sucre blanc

Matériel : 1 cercle à entremet ou un moule à fond amovible de 22 à 24 de diamètre, 1 batteur électrique, un robot mixer, un chinois, 1 cercle de carton du diamètre du moule.


génoise :

4 œufs
50 g de sucre complet
60 g sirop d’agave
140 g farine

mousse :

5 jaunes d’œufs
4 blancs d’oeufs
500 g de fraises
1 c.s. de jus de citron
300 ml de lait de soja au calcium (sucré)
75 ml de crème de soja
½ c.s. de sucre complet
150 g de sirop d’agave
5 feuilles de gélatine

miroir :

375 ml de jus de fraise
50 ml. de sirop d’agave
1 c.s. de jus de citron
1 c.s. d’alcool
½ c.c. d’agar-agar (ou 1 feuille de gélatine)

Sirop de punchage:

1 c.s. de sirop d’agave
2 c.s. d’eau
1 c.s. d’alcool (kirsch, liqueur de fraise…)


Préparez la génoise :


Chemiser une plaque à biscuit roulé avec du papier cuisson .
Dans une grande jatte résistant à la chaleur, mettre les œufs entiers et les sucres.
Préparer un bain-marie dans une casserole et poser la jatte dessus de façon à ce que la jatte de touche pas l’eau.
Faire chauffer l’eau du bain-marie, commencer à battre au batteur électrique.
Battre le mélange jusqu’à qu’il soit blanc et ferme, et atteigne 55-60° C.
Retirer du bain-marie et continuer à battre jusqu’à refroidissement.


Faire chauffer le four à 200° C.
Verser la pâte sur la plaque et l’étaler le plus uniformément possible.

Enfourner et faire cuire environ 10 mn en surveillant.
La génoise doit être élastique sous le doigt.



Préparer la mousse :

Faire tremper la gélatine dans de l’eau froide.

Faire chauffer le lait et la crème de soja dans une casserole.
Battre les jaunes d’œufs avec la ½ cuillérée de sucre complet dans une jatte résistant à la chaleur.
Lorsque le lait bout, en verser un peu dans les jaunes d’oeufs en battant puis verser le reste de lait.
Reverser le mélange dans la casserole et faire chauffer à feu très doux en remuant sans cesse jusqu’à que la crème nappe le dos de la cuiller.
Ne pas laisser bouillir.
Hors du feu, ajouter la gélatine essorée, bien mélanger.
Laisser tiédir.


Pendant ce temps laver et équeuter les fraises, les mixer en purée lisse avec le jus de citron et passer cette purée au tamis.
Mesurer la purée de fraises, vous devez en avoir 375 ml de purée.
Ajouter cette purée de fraises à la crème anglaise et mélanger soigneusement.
Mettre la jatte au réfrigérateur ou dans de la glace et laisser refroidir en remuant souvent la préparation, jusqu’à qu’elle commence à prendre (20° C).


Préparer le montage du gâteau:


Préparer un disque en carton ayant le diamètre intérieur du moule ou du cercle. Le recouvrir de papier aluminium.
Enduire les côtés du moule ou du cercle d’huile neutre.
Couper un cercle de génoise d’un diamètre inférieur de 2 cm à celui du moule.
Placer le disque de carton au fond du moule et le tout sur une plaque.
Placer le disque de génoise au centre du moule et le puncher avec le mélange sirop d’agave-eau-alcool.

Lorsque le mélange crème anglaise-purée de fraise est à la bonne température, préparer la meringue italienne :
Faire chauffer le sirop d’agave dans une petite casserole jusqu’à qu’il atteigne le stade du boulé (125° C).
Lorsque le sirop a presque atteint cette température, commencer à battre les blancs d’œufs dans une jatte résistante à la chaleur.
Dès qu’ils forment des becs quand on retire le fouet, verser lentement le sirop bouillant sur les blancs en continuant à battre.
Battre la meringue jusqu’à qu’elle soit refroidie.
Incorporer la meringue à la préparation à la gélatine.
Verser le mélange dans le moule, taper le moule contre une surface plane pour lisser le dessus.
Mettre au réfrigérateur au moins 2 h.
S’il reste de la préparation, préparer des desserts individuels avec les chutes de génoise.



Pour le miroir, vous pouvez utiliser du jus de fraises préparé avec des fraises fraîches :

250 g de fraises
50 g de sirop d’agave
150 ml d’eau

Laver et équeuter les fraises, les écraser légèrement et les placer dans une casserole avec l’eau et le sirop.
Porter à ébullition puis laisser mijoter à feu doux 10 mn .
Verser la préparation dans une passoire doublée d’un linge humide et laisser égoutter 15 mn sans presser.

Verser 75 ml de jus de fraise dans une casserole, saupoudrer l’agar-agar et porter à ébullition pendant 2 mn.
Ajouter ensuite 300 ml de jus de fraise, 1 c.s. de jus de citron, 1 c.s. d’alcool et un peu de colorant rouge si désiré.
Laisser tiédir puis verser sur le gâteau et remettre au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

Pour ma part j’ai utilisé un jus moins riche en fraises vu leur prix à cette saison, et je l’ai légèrement coloré avec du colorant rouge en poudre.

Pour démouler, envelopper le cercle à entremet avec un linge imbibé d'eau chaude puis essoré.
Attendre quelques instants puis retirer délicatement le cercle.
Décorer selon les goûts et servir.

01 septembre 2007

Macarons: recette détaillée





Oui je sais, il y a déjà 1 million de recettes de macarons sur le net, et beaucoup de recettes détaillées mais ça n'est pas toujours cette recette, et les détails sont souvent dispersés dans différentes rubriques du style "trucs astuces".

Comme en plus j'ai commencé à donner des cours de macarons, j'ai décidé de consacrer un post à la recette, pour que mes "élèves" puissent retrouver la recette et les instructions facilement.

Tout d'abord, voyons le matériel nécessaire: si vous n'avez pas ce matériel ou en tout cas la majeure partie, inutile de vous lancer: ça ne pourra pas marcher... ou alors sur un coup de chance.

Les macarons demandent de la précision et de la technique, tout à-peu-près va droit au ratage.

Matériel indispensable:

  • une balance précise au gramme près (si vous utilisez une balance moins précise, la pâte risque de ne pas avoir la bonne consistance)
  • un four électrique avec un thermostat fiable

  • au moins 2 plaques à pâtisserie bien planes

  • du papier cuisson

  • un robot équipé d'une lame métallique

  • un batteur électrique

  • un tamis en fil métallique ou en crin

  • une spatule en caoutchouc ou une corne

  • une poche à douille équipée d'une douille lisse de 1 cm de diamètre environ

Les ingrédients:

les proportions sont les suivantes:

  • un blanc d'oeuf doit peser 35 g. Pour 35 g de blancs:
  • 41 g de poudre d'amandes

  • 68 g de sucre glace

  • 10 g de sucre en poudre

Pour 3 blancs d'oeufs soit 105 g de blancs:

  • 125 g de poudre d'amandes

  • 205 g de sucre glace

  • 30 g de sucre en poudre

Pour des macarons au chocolat: 200 g de sucre glace, 15 g de cacao en poudre.


La recette pas à pas:

  • 3-4 jours à l'avance: préparer la quantité de blancs d'oeufs voulue en faisant très attention de ne pas mettre de jaune d'oeuf dans les blancs et en utilisant des récipients très propres. Mettre les blancs dans un récipient hermétique et les conserver au réfrigérateur.

  • Le jour même, sortir les blancs du réfrigérateur et les laisser revenir à température ambiante. Peser les différents ingrédients et les mettre dans des récipients adaptés.

  • Préchauffer le four à 120° C. Placer une feuille de papier cuisson sur une plaque à four à rebords. Étaler la poudre d'amande sur le papier et la faire sécher au four pendant au moins 30 mn en la remuant souvent avec une spatule. Laisser refroidir complètement.

  • Dans la cuve du robot, verser le sucre glace et la poudre d'amande (et le cacao pour des macarons au chocolat). Mixer 30 secondes, désaglomérer la poudre avec une spatule, mixer à nouveau 30 secondes, etc. pour obtenir une poudre très fine et homogène.

  • Tamiser cette poudre dans une jatte ou sur une feuille de papier, éliminer les morceaux d'amande trop gros qui pourraient subsister.

  • Dans une jatte, battre les blancs d'oeufs avec une pincée de sucre en poudre, au batteur (ou utiliser un robot). Quand ils commencent à monter, incorporer peu à peu le reste du sucre en poudre, pour les serrer. Arrêter de battre dès que les blancs forment des becs quand on soulève les fouets. Ne pas battre les blancs trop fermes sinon vous n'arriverez pas à incorporer les autres ingrédients.

  • Incorporer peu à peu aux blancs le mélange sucre glace-poudre d'amande en utilisant la spatule en caoutchouc. travailler la pâte délicatement mais sans la soulever: si vous incorporez trop d'air à la pâte, des bulles d'air se formeront à la surface des macarons. Presser la pâte entre la spatule et le bord de la jatte: c'est ce qu'on appelle "macaronner". Si vous utilisez un colorant, l'ajouter quand vous avez incorporé environ 2/3 du mélange. Allez y doucement surtout avec les colorants en poudre: les couleurs pastel sont plus appétissantes... Après avoir incorporé l'ensemble du mélange, la pâte doit être assez épaisse mais pouvoir tomber en ruban de la spatule. Un petit tas de pâte doit s'étaler en quelques minutes, il doit former un dôme lisse de lui même mais ne pas s'étaler trop en formant une flaque!

  • Chemiser deux plaques avec du papier cuisson. Verser la pâte dans une poche à douille équipée d'une douille lisse d'environ 1 cm de diamètre. Former les macarons sur la plaque, les faire plutôt petits: ils vont s'étaler un peu. A ce stade, la consistance de la pâte est cruciale: trop liquide, elle coule de la douille et il est très difficile de former les macarons, trop pâteuse elle ne s'étale pas du tout et le dôme ne se forme pas. Faire des tas de 2-3 cm de diamètre pour commencer.

  • Laisser croûter les macarons dans un endroit chaud et sec pendant au moins 1 heure, sans trop bouger les plaques sinon vous risquez de fissurer la croûte des macarons.

  • Préchauffer le four à 150° C en chaleur tournante. Enfourner une plaque à la fois et laisser cuire 12 mn environ en surveillant la coloration. La collerette doit se former au bout de quelques minutes. Sortir la plaque du four et laisser un peu refroidir. Humidifier un torchon, bien l'essorer et poser la feuille de papier cuisson avec les macarons collés sur le torchon étalé (les macarons sur le dessus hein!). Attendre quelques minutes puis décoller délicatement le papier des macarons (et non l'inverse...). Poser les macarons côté dôme vers le bas sur une grille ou un plat et les laisser complètement refroidir. Les garnir ou bien les conserver dans une boîte hermétique en séparant chaque couche par du papier cuisson.

Pour garnir les macarons:

Après avoir expérimenté plusieurs types de garniture, celle qui convient le mieux aux macarons est décidément la ganache, noire ou blanche.

La confiture ou d'autres garnitures contenant de l'eau peuvent être utilisées à condition de garnir les macarons au dernier moment sous peine de les voir ramollir ou même fondre au bout de quelques heures.


Voici mes recettes de ganache:


Ganache noire:

100 g de chocolat pâtissier
100 g de crème liquide entière

Ganache blanche:

150 g de chocolat blanc
100 g de crème liquide entière
Arôme et/ou colorant au choix

Casser le chocolat en petits morceaux et le placer dans un bol.
Dans une petite casserole porter la crème à ébullition, la verser sur le chocolat.
Couvrir et laisser reposer 5 mn puis homogénéiser au fouet. Ajouter l'arôme et le colorant si désiré.
Laisser refroidir.

Pour garnir les macarons, j'utilise une seringue à pâtisserie équipée d'une douille cannelée. Ne pas trop mettre de garniture sinon elle risque de s'échapper quand on mord dans le macaron!
Conserver les macarons garnis dans une boîte hermétique, en séparant chaque couche par du papier sulfurisé.
Les sortir un peu avant de les déguster pour qu'ils ne soient pas trop froids.

30 août 2007

Maïs grillé en épi

Je n'avais pas mangé de maïs en épis depuis que j'étais petite mais l'autre jour je suis tombée sur de jolis épis dans mon magasin bio.
Après une petite recherche sur le net, j'ai décidé de le faire griller au four, débarrassé de son enveloppe de feuilles.
Selon les recettes, le maïs était bouilli, grillé dans ses feuilles au barbecue, ou encore bouilli puis grillé.

Je l'ai légèrement enduit d'huile d'olive puis grillé environ 20 mn en le tournant souvent.





Enduit de margarine bio et saupoudré de sel, il était délicieux: les grains se détachaient facilement, étaient tendres et sucrés!

Dans mon souvenir, c'était difficile à manger, les grains restant accrochés à la rafle, peut être que ma mâchoire s'est musclée depuis, à mois que je sois tombée sur un épi particulièrement tendre...