23 mai 2006

Petits pots de crème au tofu soyeux

Oui, je sais, le titre va en faire fuir plus d'un mais franchement, si vous voulez convaincre un réfractaire au tofu, cette recette est à essayer.
Au départ, j'avais acheté une barquette de tofu kinugoshi ou tofu soyeux pour essayer de faire un cheese-cake vegan dont j'avais trouvé la recette sur un blog.
Sauf que je comptais remplacer le cream-cheese vegan, introuvable en France comme son cousin lacté, par de la crème épaisse de soja. Et que je n'ai pas réussi à en trouver, pourtant j'en ai déjà vu deux marques, sojasun avait lancé une crème épaisse au rayon frais mais ça n'a pas dû assez se vendre et je n'en trouve plus.
Pour ceux qui ne connaissent pas le tofu kinugoshi, c'est un tofu japonais qui est fait avec un coagulant spécial: au lieu que le caillé de soja et le petit lait se séparent et que le caillé soit égoutté comme du fromage, le tofu kinugoshi prend une consistance de flan un peu gélatineux.
Traditionnellement il se mange tel quel avec un peu de sauce soja, ou bien dans la soupe au miso.
Mais il est très versatil et peut remplacer soit les oeufs dans certains gâteaux, soit certains laitages etc.

Comme mon tofu commençait à trouver le temps long et que j'en avais marre d'écumer les magasins, j'ai décidé d'essayer de faire quelque chose du genre crème renversée, un paradoxe: des oeufs au lait sans oeufs ni lait!
Le résultat: plus mousseux qu'une crème renversée mais très agréable! J'avais mis de la vanille et du citron comme parfum, mais j'ai envie de faire des essais avec du café ou du citron mais plus corsé.
Dans une croûte de tarte ça devrait aussi marcher, et c'est peut être la solution pour faire des quiches salées aussi, il faudra que je teste.
J'ai aussi goûté la crème avant cuisson et c'était déjà très bon, crémeux à souhait.
J'aurais pu la servir telle quelle sans problème.



Petits pots de crème au tofu soyeux, sans lait et sans oeufs

400 g de tofu kinugoshi (une barquette)
50 g de sucre complet
1 c.s. de jus de citron
1 c.c. de zeste de citron bio râpé très fin
2 c.c. de vanille liquide


Faire chauffer le four à 180°C.
Dans un robot avec une lame métalique, verser tous les ingrédients. Mixer jusqu'à obtenir une crème lisse.
Répartir la crème dans 4 ramequins. Les poser dans un plat à four et remplir celui-ci d'eau bouillante jusqu'à mi-hauteur des ramequins.
Mettre au four environ 20 mn, jusqu'à que les crèmes soient prises et dorées.
Servir bien frais.

Bagels: try again!

C'est la deuxième fois que j'essaye de faire des bagels.
Je dis essaye parce que c'est pas encore tout à fait ça.
A noter tout de même que je n'ai jamais goûté un "vrai" bagel donc je n'ai pas vraiment de point de comparaison...
Mon premier essai date de la période AB (Avant Blog), période s'étendant avant février 2006 et pendant laquelle je n'avais pas encore aquis le réflexe de photographier tout les machins qui sortent de ma cuisine.
Pas de traces donc, mais le souvenir que mes bagels s'étaient dégonflés comme des baudruches au moment de les faire pocher et qu'ils étaient sortis de la casserole plutôt plats et bosselés, un peu gélatineux sur les bords, pour un résultat final mangeable mais plutôt caoutchouteux.
Bon bref, comme je ne m'avoue pas vaincue pour si peu, j'ai fait une recherche pour trouver une recette qui me paraissait convenir, et je m'y suis remise.

Heu au fait, pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est un bagel, c'est un petit pain en forme de couronne, qui est poché à l'eau bouillante avant d'être mis au four, un peu comme les bretzels.
D'origine juive, ces petits pains sont arrivés aux Etats-Unis avec la diaspora et sont devenus un classique des "deli" où on en trouve de toute les sortes imaginables.

La recette originale (en anglais) est ici.


Bagels sans lait et sans oeufs

250 ml d'eau de cuisson des pommes de terre ou d'eau additionnée de 2 c.s. de fécule de pommes de terre
1 sachet de levure de boulangerie
3 c.s. d'huile (j'ai mis de l'huile de pépin de raisin)
1 c.s. de sirop de malt (j'ai mis du sirop de maïs mais l'orge donnerait plus de goût)
environ 750 ml de farine (j'ai utilisé de la farine complète d'épeautre)
2 c.s. de sucre complet
1,5 c.c. de sel

Pour pocher les bagels:
4 litres d'eau
80 ml de miel
(j'ai utilisé environ 1 l d'eau et 1 c.s. de miel, et j'ai poché les bagels un à un)

Pour dorer:
1 c.c. de graines de lin trempées dans 2 c.s. d'eau chaude
graines de sésame, de pavot...


Dans un grand bol, dissoudre 1 c.s. de sucre dans l'eau de cuisson des pommes de terre tiède.
Saupoudrer avec la levure et laisser reposer 10 mn ou jusqu'à que le mélange mousse.
Ajouter au mélange l'huile et le sirop de malt et mélanger.

Mélanger ensemble 250 ml de farine, 2 c.s. de sucre et le sel dans une jatte.
Ajouter progressivement le mélange de levure jusqu'à obtenir une préparation homogène, à la main ou au mixer.
Ajouter le reste de farine en mélangeant avec une cuiller pour obtenir une pâte molle et collante.
Pétrir la pâte sur une surface farinée pendant environ 10 mn, jusqu'à qu'elle soit élastique et ne colle plus aux doigts.

Former une boule, la faire tourner dans un bol huilé pour l'enduire d'huile, couvrir et laisser lever pendant 1 heure à 1 h 30 jusqu'à que la pâte ait doublé de volume.

Rompre la pâte, la diviser en 10 morceaux. Garder les morceaux couverts pendant que vous formez les bagels. Pour former un bagel, faire une boule de pâte puis planter un doigt au centre de la boule et faites la tourner autour de votre doigt pour former un anneau de pâte. Le trou central doit avoir environ 3,5 cm de diamètre. Placer les bagels sur une plaque farinée et couvrez les. Laissez les lever 15 mn (ce temps de levée m'a semblé très court alors j'ai attendu que les bagels aient doublé de volume).

Préchauffer le four à 200° C.
Faire bouillir une grande casserole d'eau, ajouter le miel et mélanger.
Faire glisser délicatement chaque bagel dans l'eau bouillante (peu à la fois, ils ne doivent pas se toucher) et les pocher 1 mn de chaque côté. Attention de ne pas faire dégonfler les bagels en les mettant dans l'eau.
Sortir les bagels de l'eau avec une écumoire et les poser sur une plaque recouverte de papier cuisson.

Avec un pinceau, étaler le gel de graines de lin sur les bagels pour les "dorer", et les saupoudrer de graines à volonté.
Cuire les bagels pendant 20-25 mn jusqu'à que le dessus soit doré et que le dessous sonne creux lorsqu'on le frappe. Laisser refroidir sur une grille.


Un bagel prêt à être poché. J'avais posé chaque bagel sur un carré de papier saupoudré de farine pour éviter d'avoir à les manipuler pour les mettre dans la casserole d'eau bouillante.


A la sortie du four (j'ai oublié de photographier l'étape du pochage).

Pas si mal...


Et voici ma version du bagel au cream-cheese: le bagel au tartimi. Le tartimi est un produit du sojami, un fromage à base de lait de soja fermenté qui ressemble un peu à un fromage frais ail et fines herbes. En tout cas c'est bon et ça satisfait plutôt bien une envie de fromage, même si le goût est surtout dû aux aromates.
Surtout on retrouve l'acidité qui me manque tellement dans la plupart des produits au soja. Curieusement pour moi, l'envie de fromage est une envie d'acide: dans mes pâtes, quelques gouttes de jus de citron remplacent souvent le parmesan!

21 mai 2006

Une spécialité (très) locale


Je vous présente: la tartine de radis!
Ben oui quoi, moi j'aime les radis en tartines.
Depuis que je suis petite.
Et encore, j'ai abandonné ma tartine préférée: la tartine de cornichons!
Mais attention, pour une bonne tartine de radis il faut les bons ingrédients: du bon pain bio au levain, pas trop frais, du bon beurre (ou dans mon cas de la bonne margarine...), des radis bien croquants, ou bien des rondelles de radis noir ou blanc, et du sel fin, gris de préférence.
Les radis doivent être un peu piquants, j'aime quand les choses ont un goût de vrai: les yaourts doivent être acides, la choucroute aussi, le pain doit sentir le levain et les radis doivent piquer, ha mais!
En fait c'est la seule façon de manger les radis qui me plait, tout seuls bof, en salade encore moins...

18 mai 2006

Pâte de pralin maison

Ca faisait très longtemps que je voulais essayer de faire de la pâte de pralin maison.
D'abord parce que c'est très difficile à trouver à part dans un magasin professionnel, ensuite parce que c'est trop bon... et que je voulais tester avec du sucre complet.
Donc quand j'ai vu ce post chez Lilizen, j'ai décidé de me lancer.
J'ai utilisé des noisettes que j'ai d'abord fait griller au four, et du sucre complet. J'ai ajouté une cuillérée de sirop de riz et quelques gouttes de jus de citron au sucre pour faire le caramel, pour éviter que ça ne cristalise, et je n'ai pas coupé les noisettes en deux: je les ai ajoutées entières dans le caramel, j'ai laissé cuire encore un peu puis j'ai versé dans un moule huilé.
J'ai laisser refroidir puis j'ai cassé la plaque obtenue en morceaux que j'ai placés dans un sac en plastique fermé. J'ai emballé le sac dans un torchon que j'ai placé entre deux planches à découper, et enfin j'ai tapé sur le tout à coups de marteau jusqu'à obtenir des miettes.
J'ai ensuite versé ces miettes dans le robot équipé de sa lame et j'ai pulsé jusqu'à que les miettes soient transformées en poudre. Enfin, j'ai fait tourner le robot en plusieurs fois pour obtenir une pâte onctueuse...


Résultat: une pâte pralinée parfumée à coeur avec le goût des noisettes grillées et celui du sucre complet, onctueuse mais avec un grain plus grossier que la pâte pralinée industrielle.
Je l'ai dégustée à la cuiller et aussi en tartines sur du pain au kamut de la Boulangerie de l'Hermitage à Gonfaron, qui fait de mon point de vue le meilleur pain bio au levain qui soit.
C'était une pure gourmandise!
J'avais respecté la proportion 50/50 pour le sucre et les noisettes mais pour manger tel-quel je pense que la proportion de noisettes pourrait être augmentée.
J'ai envie d'expérimenter la prochaine fois en ajoutant aussi des amandes, et peut être en remplaçant une partie du sucre complet par du miel.
En tout cas si je veux me lancer dans la confection d'un gâteau castel, en projet depuis longtemps, je ferai mon pralin moi même: c'est tellement plus chic!
Merci Lilizen!

14 mai 2006

Biscuits sans oeufs

En fait ce post aurait dû s'appeler "biscuits-cadeaux 2" mais sans faire exprès j'ai choisi trois recettes sans oeufs donc les allergiques passant par ici peuvent être intéressés.

J'avais un nouveau cadeau de remerciement à faire et j'ai décidé de refaire un assortiment de biscuits.
Pas de problèmes d'allergies cette fois donc j'ai pu utiliser des noix et amandes.
J'ai choisi deux recettes déjà testées: des florentins aux amandes et des montecaos, et une recette qui me tentait depuis longtemps, trouvée sur un site américain: des biscuits aux noix et au chocolat.

J'ai cherché un contenant, je voulais acheter une boîte à biscuit en métal mais celles que j'ai trouvées étaient vraiment trop laides. J'ai donc acheté un panier en paille tressée chez Casa, je l'ai doublé de papier aluminiume puis, une fois rempli de biscuits à ras bord, j'ai enveloppé le tout dans du papier cristal.



Pour les florentins j'ai utilisé une recette du site de William-Sonoma que j'avais déjà testée une fois.
Mais cette fois-ci, j'ai voulu remplacer la crème entière par de la crème allégée parce que je n'avais que ça, et résultat les biscuits se sont beaucoup trop étalés.
Les premiers ressemblaient plus à des tuiles qu'à des florentins, du coup j'ai dû rajouter de la farine, et dans l'ensemble c'était moins réussi que le premier essai.
La liste des ingrédients donnée en mesures américaines ne facilite pas les choses non plus.
J'ai l'habitude de peser les ingrédients et je ne comprend pas comment on peut faire de la pâtisserie compliquée avec des mesures du style: "1/3 de tasse mesuré en versant et en arasant".
La clé de la réussite en pâtisserie c'est quand même la précision...
Bon bref, tout ça pour dire que j'aime beaucoup les sites américains mais pas leurs mesures et que j'ai en projet un post avec des équivalences en poids pour les ingrédients de base en pâtisserie.






Florentins aux amandes

250 ml d'amandes effilées
150 ml de crème fraîche entière
125 ml de sucre en poudre
60 ml de sucre roux
30 g de beurre
60 ml de farine
1 c.s. de zeste d'orange râpé
2 c.c. de zeste de citron râpé
150 g de chocolat de couverture

Préchauffer le four à 180° C. Etaler les amandes sur une plaque à pâtisserie et les faire griller au four, en les remuant de temps en temps, jusqu'à qu'elles soient légèrement dorées et odorantes, environ 8 mn.
Retirer du four et laisser refroidir.

Recouvrir deux grandes plaques à pâtisserie de papier aluminium et beurrer légèrement le papier (j'ai utilisé du papier cuisson et une feuille de silicone selon les plaques. La feuille de silicone donne un dessous parfaitement lisse, le papier cuisson se gondole un peu).

Dans une casserole à fond épais sur feu moyen, mélanger la crème, le sucre en poudre, le sucre roux et le beurre. Faire cuire en remuant sans arrêt jusqu'à que les sucres et le beurre soient fondus. Ajouter les amandes, la farine et les zestes (je n'ai pas mis de zeste de citron que j'ai remplacé par de la vanille). Porter à ébulition en remuant toujours. Retirer du feu.

Laisser tomber des cuillérées à café de pâte (la pâte est liquide) sur les plaques à four, en les espaçant d'au moins 5 cm.
Cuire au four jusqu'à coloration doré foncé, environ 8 mn, en interchangeant les plaques et en les tournant à mi-cuisson. Retirer du four. Faire glisser le papier de chaque plaque, avec les biscuits dessus, sur une surface plane. Recouvrir à nouveau les plaques de papier et répéter l'opération avec le reste de la pâte.

Laisser refroidir complètement les biscuits sur leur papier avant de les décoller. Décoler délicatement les biscuits et les poser côté lisse dessus.

Faire fondre le chocolat de couverture au bain-marie et le tempérer selon votre méthode habituelle: la recette originale ne mentionnne pas de tempérer le chocolat, mais si vous ne le faites pas le chocolat ne durcira pas bien, il sera terne et des traînées blanches pourront apparaitre. J'ai essayé de tempérer en faisant fondre la moitié du chocolat puis en ajoutant l'autre moitié une fois retiré du bain-marie. Cette méthode avait bien fonctionné la dernière fois mais cette fois ça a moins bien marché, certains biscuits avaient de vilaines traces blanches. Il faut absolument que j'achète un thermomètre!
Etaler le chocolat sur la face lisse des biscuits avec une lame de couteau souple ou une petite spatule, puis tracer des vagues avec une fourchette dans le chocolat encore mou.
Réfrigérer jusqu'à que le chocolat soit pris.
Conserver dans un récipient hermétique au réfrigérateur jusqu'à 2 semaines.


Les montecaos sont parmi mes biscuits préférés depuis que je suis petite. J'ai fait une petite recherche sur le net et apparement les origines des montecao sont controversées donc je me contenterai de dire qu' on en fait en Espagne et dans le Maghreb, que les espagnols les font avec du saindoux et les arabes et les juifs avec de l'huile.
J'aime le côté un peu bourratif des montecaos, leur consistance à la fois friable et croquante.
De plus ils n'ont que des avantages: ils sont super faciles à faire, ne nécessitent que des ingrédients qu'on a toujours dans son placards, et ils sont sans oeufs, sans lait, sans fruits à coques!
Les enfants adorent ça en général.
Cette recette peut aussi se réaliser avec de la farine complète et du sucre complet. L'aspect et le goût sont très différents mais c'est tout aussi délicieux.




Montecaos

250 g de farine
125 g de sucre
125 ml d'huile neutre (arachide, pépins de raisin...)
1 pincée de sel
cannelle en poudre
On peut rajouter un parfum dans la pâte (vanille, citron...)

Préchauffer le four à 160° C.
Mélanger la farine, le sucre et le sel.
Ajouter progressivement l'huile en pétrissant la pâte jusqu'à obtenir une consistance homogène.
Former des boules de la taille d'une noix (si la pâte est trop friable, rajouter un peu d'huile). Poser les boules sur une plaque à four et faire cuire pendant 15 mn environ en surveillant: les montecaos ne doivent pas prendre couleur.
Ils sont cuits quand la surface se craquèle et que le dessous est légèrement doré.
Sortir la plaque du four et déposer immédiatement une petite pincée de cannelle sur chaque biscuit: la chaleur du biscuit "cuit" la cannelle.
Laisser complètement refroidir avant de les ôter de la plaque, ils sont très fragiles chaud.




Les derniers biscuits sont tirés d'un site de pâtisserie américain qui est une vraie mine: Baking 911
Ce site n'est pas aussi joli que celui de William-Sonoma par exemple, il ne comporte pas de photos et est assez peu pratique au niveau navigation, mais on y trouve une grande variété de recettes, dont des recettes américaines inconnues en France, des recettes pour les fêtes juives etc.
Les recettes que j'ai testées se sont toute avérées réussies et appréciées.
Cette fois-ci, ce sont des biscuits "Oriolo", une création d'une des fondatrices du site apparement. Ce sont des biscuits sablés très friables, au chocolat et aux noix, garnis d'une crème au chocolat et de noix grillées.
Je l'avoue, les biscuits sentaient tellement bon que je n'ai pas pu résister à en goûter un, avec le prétexte que je n'avais jamais fait la recette et donc qu'il fallait bien tester...
Toutefois j'ai goûté le biscuit nature, sans la crème au chocolat, et c'était déjà délicieux.
La recette originale est ici.




Biscuits "Oriolo"

Biscuits:
125 ml + 200 ml de noix
145 g de beurre froid
1/4 de tasse de cacao non sucré
1/3 de tasse de sucre glace
1/3 de tasse de sucre en poudre
3/4 de tasse de farine

Crème:
100 g de chocolat pâtissier
40 g de beurre mou
1/2 c.c. de sirop de glucose (j'ai mis du sirop de blé)
1/2 c.c. d'extrait de vanille


Placer deux grilles aux niveaux dutiers inférieur et du tiers supérieur du four.
Préchauffer le four à 160° C.
Placer les noix sur une plaque à pâtisserie et les faire griller pendant 10 mn en les remuant de temps en temps jusqu'à qu'elles soient légèrement dorées.

Avec un robot: couper le beurre en cubes de 2 cm, les réfrigérer. Dans le robot avec la lame métalique, mixer 125 ml de noix, le cacao et les sucres jusqu'à que les noix soient finement moulues. Ajouter le beurre et pulser jusqu'à que le mélange ait absorbé le beurre. Ajouter la farine et pulser jusqu'à obtenir des miettes de pâte sans traces de farine. verser le mélange dans un sac en plastique et presser les miettes ensemble pour former une boule. Sortir la pâte du sac et la pétrir légèrement jusqu'à qu'elle se tienne. (Mon beurre était peut-être trop mou car je n'ai pas eu besoin de faire ces deux dernières opérations, ayant obtenu une pâte très mole. Toutefois les biscuits étaient réussis quand même...).

A la main: Ramolir le beurre. Râper très finement 125 ml de noix. Tamiser le cacao. Dans une jatte, mélanger au fouet la poudre de noix, le cacao et les sucres. Dans une autre jatte, travailler le beurre en crème puis ajouter le mélange sec et travailler jusqu'à qu'il soit clair et mousseux. Ajouter la farine et mélanger.

Former des boules de pâte de la taille d'une grosse bille (2,5 cm de diamètre). Les placer, espacées de 5 cm, sur des plaques à pâtisserie. Utiliser le dessous plat d'un verre, trempé dans du sucre en poudre, pour aplatir les boules de pâte en disques d'environ 3,5 cm de diamètre.

Cuire les biscuits pendant 20-25 mn, ils doivent être assez fermes pour pouvoir être décollés de la plaque mais encore un peu mous dessus.
Ne pas surcuire, les biscuits étant de couleur foncée. Pour une cuisson égale, interchanger les plaques et les tourner au milieu de la cuisson.
Laisser les biscuits refroidir 2 mn sur les plaques puis les poser sur une grille pour finir de refroidir.

Pendant la cuisson des biscuits, préparer la crème au chocolat: faire fondre le chocolat au bain-marie. Retirer le chocolat de la chaleur et ajouter le beurre en 3 fois, en mélangeant bien à chaque fois. Ajouter le sirop de glucose et la vanille. Laisser refroidir à température ambiante pendant environ 1 heure ou jusqu'à qu'elle soit assez ferme pour pouvoir être étalée.
Couper grossièrement les 200 ml de noix restant. Avec une petite spatule métalique ou un couteau, étaler la crème au chocolat sur les biscuits. Saupoudrer de noix hâchées. Laisser la crème raffermir toute la nuit à température ambiante ou au réfrigérateur pendant 30 mn avant de mettre les biscuits dans un récipient hermétique. Se conservent 3 semaines au frais.

Rose's Christmas Cookies, by Rose Levy Beranbaum William Morrow and Company Inc., New York, 1990

Les biscuits avant cuisson


A la sortie du four

12 mai 2006

Mmmm des roses!

J'ai installé sur ma terrasse un rosier, dans un grand pot.
Il est en pleines fleurs en ce moment alors je voulais vous en faire profiter.
C'est un rosier style ancien, avec des roses plutôt petites, d'un rose très pâle quand les boutons s'ouvrent, puis presque blanches quand elles sont complètement épanouies.
Les fleurs sont parfumées et le rosier répond (enfin je m'entends...) au doux nom de "Stanwell Perpetual".


10 mai 2006

Juste pour le plaisir

Quelques photos de meringues, juste parce que je les trouve jolies:







Ce sont des meringues fort classiques, 40 g de sucre en poudre par blanc d'oeuf, un peu de sucre vanillé...

08 mai 2006

Crumble à la rhubarbe

L'autre jour j'ai trouvé de la rhubarbe chez mon primeur, et comme c'est fort rare j'en ai acheté, sans savoir trop ce que j'allais en faire.
J'ai songé un moment à faire un dessert à base de rhubarbe et d'agar-agar mais j'avais un peu peur du résultat alors j'ai décidé de faire classique: un crumble.
Il faut dire que j'adore les desserts anglais, pas étonnant que j'ai été inspirée par "What's for pud?"
J'ai fait quelques recherches sur le net pour déterminer si il fallait cuire la rhubarbe d'abord ou pas, et pour avoir une idée du temps de cuisson.

J'ai aussi fait une crème anglaise pour accompagner, enfin un custard si on pense que le custard anglais est souvent fait avec de la poudre instantannée à base d'amidon de maïs et d'arômes...

Le résultat était délicieux, la crème anglaise était particulièrement bluffante, le tout sans lait et sans oeufs bien entendu...



Crème anglaise sans lait et sans oeufs

1/4 de litre de lait de soja au calcium
1 c.c. de fécule de pomme de terre (ou de maïzena)
1 sachet de sucre vanillé

Mélanger la fécule et le sucre vanillé dans une casserole.
Délayer petit à petit avec le lait froid.
Faire chauffer à feu doux en remuant sans arrêt à la cuiller en bois jusqu'à que la crème nappe la cuiller.
Laisser refroidir.


Crumble à la rhubarbe sans lait

500 g de rhubarbe, épluchée et coupée en morceaux de 2 cm
60 g de sucre complet (ou plus selon les goûts)

crumble:
100 g de farine
60 g de margarine bio
50 g de sucre complet
20 g de petits flocons d'avoine
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180° C.
Mélanger la rhubarbe et le sucre dans un plat profond allant au four.
Dans une jatte, mélanger la farine, le sel et le sucre. Ajouter la margarine en dés et l'incorporer à la farine en mélangeant du bout des doigts.
Ajouter les floncons d'avoine et mélanger.
Emietter le crumble sur la rhubarbe et mettre au four pour 40 mn.
Servir de préférence chaud ou tiède avec la crème anglaise froide.

07 mai 2006

Salade de haricots au pistou

Pour une fois que je fais un plat salé que je trouve digne d'atterrir ici...
J'avais acheté une boîte de haricots blancs bio, des cannellinis.
Ce sont de petits haricots italiens qui apparement sont très prisés aux Etats-Unis.
Ici c'est la première fois que j'en voyais mais c'est peut-être juste une question d'appellation.
Ces haricots sont très utilisés dans les soupes, et j'ai trouvé des recette des célèbres pasta fagioli qui les utilisents, je ne sais pas si ce sont les haricots d'origine pour cette recette de soupe aux pâtes et aux haricots.

Sauf que là c'est le printemps, il fait enfin une température agréable (je suis l'inverse de Cléa moi, c'est au-dessus de 22° C que je me sens bien), et donc j'avais moyennement envie de soupe.
J'ai donc préparé une salade avec les haricots, et j'ai tellement aimé que j'en ai refait le lendemain avec le reste de la boîte.
En plus la recette est très simple, que demande le peuple!



Salade tiède de haricots blancs au pistou

pour 2 personnes:

1 boîte de haricots blancs (des cannellini bio pour moi donc)
200 g de tomates cerises, lavées et coupées en 4

Pistou:
1 bonne poignée de feuilles de basilic, lavées et sans les tiges dures
2 gousses d'ail, nouveau si possible, écrasées au presse-ail
3 c.s. d'huile d'olive
sel, poivre du moulin


Préparer le pistou selon votre méthode habituelle.
Comme je n'ai pas de mortier j'ai fait un essai en écrasant les feuilles de basilic avec le dos d'une cuiller, le résultat n'était pas vraiment probant: les feuilles sont restées plus ou moins entières, mais le goût était là.
On peut aussi le faire au robot mais les puristes disent que le robot déchire les feuilles au lieu de les écraser et que donc ça n'a pas le même goût.

Faire chauffer les haricots dans leur jus dans une casserole, à feu très doux juste pour les tiédire.
Les égoutter et mélanger avec le pistou et les tomates cerise.
Servir immédiatement.

Si je mangeais de la viande, je pense que cette salade serait délicieuse avec des côtelettes d'agneau au barbecue...

J'ai remarqué que les haricots en boîte bio n'ont pas ce sale "goût de boîte" des conserves classiques. Les industriels doivent rajouter je ne sais quoi...


Et maintenant la recette que vous n'aurez pas: un gâteau au citron "sans".
Je met la photo parce qu'elle est jolie mais le gâteau lui-même était plutôt râté: la pâte n'a pas assez gonflé, résultat il n'a pas bien cuit à l'intérieur et était pâteux.
Je ne sais pas si c'est dû à la recette, au moule trop profond ou à la température de cuisson.
Probablement aux trois...
Mangeable quand même mais pas de quoi vous donner la recette.
En général je ne raconte pas mes ratages mais j'ai décidé que mon ego pouvait faire un petit effort...

01 mai 2006

Une nouvelle pâte à tarte

J'ai trouvé une nouvelle recette de pâte à tarte sucrée "sans", avec de l'huile comme matière grasse.
La recette était citée sur le blog de Jennifershmoo, un super blog de boîtes repas vegan (en anglais), et la recette originale est ici.

L'originalité de la recette, à part le fait qu'elle ne contient pas de graisse solide, est qu'elle peut être faite directement dans le plat à tarte et qu'on l'étale avec les doigts: pas besoin de sortir la planche à pâtisserie, le rouleau et de mettre de la farine partout.
Ca me convient assez, car autant quand je fais une recette classique pour des amis je n'hésite pas à sortir la moitié de mes ustensiles et à mettre la cuisine sans dessus dessous (oui, bordélique ça s'appelle), autant quand je cuisine pour moi j'aime bien quand il y a peu de choses à laver et à ranger.

La recette originale est une tarte aux myrtilles, et on utilise les retombées de pâte pour saupoudrer par dessus la garniture comme du crumble ou streusel.
Comme je voulais faire une tarte aux fraises, j'ai adapté la recette en diminuant légèrement les quantités (pas de crumble), et en sucrant un peu plus la pâte.
Comme j'avais peur que la pâte soit trop fragile pour être cuite à blanc puis garnie de crème et de fruits, j'ai fait un hybride entre le flan et le cheesecake, et c'était ma fois très bon.
La pâte a le goût des montecao, un de mes biscuits préférés depuis que je suis petite, et une consistance friable très agréable.
La tarte était, comme je l'avais pressenti, assez fragile donc il vaut mieux la faire dans un joli plat et ne pas la démouler, ou peut-être dans un moule à fond amovible.




Pâte sucrée expres sans oeufs ni lait

200 g de farine
10 cl d'huile neutre (j'ai utilisé de l'huile de pépins de raisin)
3 c.s. de lait de soja
2 c.s. de sucre complet
1 pincée de sel

Tamiser ensemble la farine, le sucre et le sel dans un plat à tarte de 24 cm de diamètre.
Mélanger l'huile et le lait de soja, battre à la fourchette.
Verser petit à petit ce mélange sur la farine en mélangeant à la fourchette jusqu'à que toute la farine soit humectée et que la pâte ressemble à de grosses miettes.
Etaler la pâte au fond et sur les côtés du moule avec les doigts.

La recette originale donnait un temps de cuisson d'environ 40 mn à 180°C avec une garniture de fruits crus.

Pour ma recette, j'ai fait cuire la pâte à blanc pendant environ 10 mn, sans mettre de papier et tout le bataclan: comme la pâte est à l'huile, elle ne "fond" pas au four et les bords ne s'effondrent pas. Le fond ne gonfle pas non plus.

J'ai ensuite garni la pâte avec le mélange suivant:


Garniture express pour tarte au flan sans oeufs ni lait

1 brick de crème au soja vanille (j'aime bien la Bjorg ou la Provamel)
1 petit verre de lait végétal
2 c.c. d'arrow-root ou de fécule

Délayer l'arrow-root dans le lait, ajouter la crème au soja et ben mélanger le tout au fouet.
Verser sur la pâte précuite et remettre au four jusqu'à que la crème soit prise, environ 20 mn.


J'ai ensuite laissé refroidir la tarte et j'ai préparé la garniture.
Tout d'abord, 250 g de fraises lavées, équeutées et coupées en tranches.
Ensuite, le mélange suivant:


Garniture aux fruits pour tarte ou cheesecake

1/2 c.c. d'agar-agar en poudre
1 verre d'eau
1 c.s. de sirop d'agave ou autre édulcorant naturel
2 c.s. de confiture tout-fruit au choix (j'ai utilisé de la fruit rouges mais je préfère framboise ou fraise)
1 c.s. de jus de citron

Délayer l'agar-agar avec l'eau et l'édulcorant, porter à ébulition dans une casserole et laisser bouillir 2 mn.
Ajouter la confiture et le jus de citron, bien mélanger.
Retirer du feu et laisser refroidir un peu.
Garnir la tarte ou le gâteau de fruits frais et verser la garniture tiède par dessus.
Laisser prendre avant de servir.